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[escepticos] La Memoria, una facultad que olvida.



    Este tema es uno de los temas recurrentes dela Corrala que suelen
venir de la mano de otros tan dispares como el de los recuerdos
postabducciones, o el de los falsos recuerdos inducidos mediante
hipnosis.
    Espero que la noticia os resulte interesante.
    A resaltar la idea de que la memoria no parece ser una facultad
estática sino que más bien reinterpreta y se reconstruye
continuamente, así como el último párrafo en el que se viene a decir
que si los recuerdos de las personas con buena salud (me imagino que
mental) resultan ser imprecisos se debería pues desconfiar con más
razón de aquellos procedentes de personas traumatizadas o con
patología mental. Estos debieran ser siempre validados y contrastados
con testimonios procedentes de otras fuentes.
    Bueno pues ahí os dejo la escueta noticia y la duda creciente
sobre la poca validez de determinados recuerdos procedentes de traumas
o de reestructuraciones en base a determinada enfermedad mental (tema
de las abducciones y de los recuerdos infantiles de abusos por
ejemplo, recuperados mediante hipnosis, así como el de los famosos
engramas en los que se basa la dianética de la cienciología).

Saludos escépticos desde Bilbao.-((;.¬D))))
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Marco Tulio Cicerón-"Dubitando ad veritatem pervenimus"-

La mémoire, une faculté qui oublie
Les souvenirs que vous gardez de votre adolescence ne valent pas grand
chose, ont découvert des chercheurs. Ils sont à peine plus précis que
si vous aviez essayé de deviner comment vous vous sentiez.

États-Unis
02/06/2000 - Les souvenirs que vous conservez de votre adolescence
sont-ils exacts? Si ces jours sont loin derrière vous, il est probable
que non. En fait, selon une étude menée par des psychiatres, les
souvenirs que les gens d’âge mûr conservent de leur jeunesse sont à
peine plus précis que s’ils essayaient de deviner ce qu’ils
ressentaient à cette époque-là. Ces travaux donnent du poids aux
théories selon lesquelles la mémoire, plutôt que d’être statique,
réinterprète et se reconstruit sans arrêt.

Des souvenirs plutôt flous.
Les chercheurs de l’Université Northwestern, aux États-Unis, ont
interrogé un groupe de 67 personnes à deux reprises, une fois à 14
ans, l’autre fois à 48 ans. Les questions étaient identiques dans les
deux cas. Elles portaient non sur des événements factuels, mais sur
les relations et l’environnement familial, les sorties et la
sexualité, la religion, la discipline et les activités générales.
L’étude a montré des différences importantes entre les réponses
données à l’adolescence et celles données 34 ans plus tard. Le seul
élément dont les participants semblaient bien se rappeler était l’
estimation qu’ils faisaient de pouvoir ou non gagner leur vie mieux
que leur père. Par contre, les éléments du questionnaire ayant une
réelle importance émotionnelle, comme la discipline et les relations
interpersonnelles, ne faisaient pas l’objet de souvenirs très précis.
Une seule exception : l’importance d’avoir une fiancée, dont on se
souvenait bien.
Daniel Offer, qui dirigeait la recherche, estime dans le Journal of
the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry que cette
difficulté de bien se souvenir pourrait être lié au fait que l’
adolescence est une période troublée, où il est difficile de bien voir
en soi-même. Il croit aussi que si les souvenirs de personnes en bonne
santé sont imprécis, on devrait se méfier encore plus des
réminiscences de personnes traumatisées ou frappées de maladies
mentales. On devrait toujours les valider avec des témoins ou d’autres
sources.

Philippe Gauthier
pgauthier en cybersciences.com


Dernière modification : 02/06/2000