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[escepticos] ADN artificial



    Bueno, acabo de recibir un boletín en francés en el que entre
otras cuestiones se toca la posible consecución del ADN artificial.
    El artículo viene a decir que en América se está a punto de
conseguir ADN artificial codificado con la ayuda de sustancias que no
se encuentran en la naturaleza (¿¿??). Afirma que comienza pues la Era
de las criaturas de síntesis.
    ¿Alguien sabe de qué va realmente esta noticia y cuales pueden ser
sus implicaciones de cara a la modificación genética y a las técnicas
de transgenia?.
    ¿Son realmente tan importantes para la medicina y la química la
consecución de nuevas proteínas mediante dicho procedimiento de la
inserción del nuevo ADN en bacterias productoras? ¿Tiene que ver con
la obtención de una nueva generación de antibióticos?
    A la espera de vuestras magistrales y desasnantes aportaciones.

Saludos escépticos desde Bilbao.-((;.¬D))))
Copyright © La Corrala 1998-2000 Gargantua-Pedro Luis Gomez Barrondo.
All rights reserved

Noticia original:

Bientôt de l’ADN artificiel
Des chercheurs américains sont parvenus à obtenir de l’ADN viable codé
à l’aide de substances qui ne se retrouvent pas dans la nature. Après
l’ère transgénique, voici poindre l’ère des créatures de synthèse.

États-Unis

07/04/2000 - Exception faite de certains virus, l’ADN de tous les
êtres vivants est codé à l’aide de seulement quatre substances
chimiques, connues sous le nom de bases : l’adénine, la thymine, la
cytosine et la guanine. Le génome apparaît donc comme un livre écrit à
l’aide de quatre lettres seulement, A, T, C et G. Mais cela pourrait
changer à l’avenir. Des chercheurs américains ont trouvé le moyen d’
ajouter des bases artificielles à l’ADN, ajoutant en quelque sorte des
lettres à l’alphabet de la vie.

Les quatre base naturelles s’associent toujours par paires; trois
paires forment un codon, qui correspond à l’un des 20 acides aminés
formant une protéine. Ce que les chercheurs de l’Institut de recherche
Scripps, en Californie, sont parvenus à faire, c’est d’assembler des
paires de bases artificielles, créant du coup des codons et des acides
aminés inusités, débouchant à leur tour sur des protéines inédites
dans la nature.

Il se fait de la recherche de ce genre depuis les années 1980. Mais
jusqu’ici, l’ADN comportant des bases artificielles n’arrivait pas à
se répliquer, rendant en quelque sorte les cellules mutantes stériles.
Le groupe de recherche a réussi à surmonter cet obstacle en fabriquant
20 nouvelles bases et en essayant, une à une, diverses combinaisons
avec des polymérases – l’enzyme chargée de la réplication de l’ADN.
Certaines d’entre elles paraissent maintenant viables.

Le but ultime de l’équipe de recherche dirigée par Floyd Romesberg
consiste à insérer cet ADN inédit dans des bactéries et à faire
fonctionner le tout sans nuire au fonctionnement normal de la cellule.
Si cela réussit, on obtiendra des bactéries capables de produire des
protéines complètement nouvelles, très différentes de ce que
produisent les êtres vivants ordinaires. De telles substances
pourraient être fort utiles en médecine ou en chimie, rapporte l’
article publié dans la revue New Scientist.


Philippe Gauthier
pgauthier en cybersciences.com



Dernière modification : 07/04/2000